Ostéopathie
Le cycle menstruel impacte-t-il les performances sportives ? Le sport apaise-t-il les douleurs liés aux règles ?
- Les règles : elles ont une moyenne de 5 jours mais leur durée peut varier. Il s’agit de la phase de saignement. Elles marquent le premier jour du cycle.
- La phase folliculaire : Les taux de progestérone et d’œstrogène sont bas. C’est aussi le moment du développement des follicules situés dans les ovaires et qui produisent les ovules.
- L’ovulation : Augmentation du taux de l’hormone lutéinisante et de l’hormone folliculo-stimulante qui stimule la libération de l’ovule. Le taux d'œstrogène diminue et celui de progestérone augmente. La femme peut ressentir des douleurs au niveau du bas ventre voir des saignements.
- La phase lutéale : Le follicule qui a libéré l’ovule s’est rompu et a formé un corps jaune qui sécrète une quantité importante de progestérone. La progestérone provoque l’épaississement de l’endomètre et de la glaire cervicale, ce qui provoque une légère augmentation de la température corporelle.
Doit on adapter sa pratique sportive en fonction de la période du cycle ?
Chaque femme est différente, chacune vit son cycle d'une façon différente. Il est important d’adapter sa pratique selon ses besoins. Avoir conscience du fonctionnement de son cycle permet d'adapter sa pratique et d’affiner un programme sportif plus personnalisé.
UN RISQUE DE BLESSURES INFLUENCÉ PAR LE CYCLE MENSTRUEL - Comme le démontrent plusieurs études, les niveaux d'hormones, notamment d'œstrogènes, semblent jouer un rôle dans les taux de blessures des athlètes féminines, le risque de blessure augmentant à certains moments du cycle menstruel.
une étude datant de 2021 et portant sur 113 joueuses de football a démontré que le risque de blessures musculaires et tendineuses variait selon la phase du cycle menstruel des athlètes, et que le risque de blessure était plus élevé juste avant l’ovulation.
LES CONTRACEPTIFS ORAUX RÉDUIRAIENT LE RISQUE DE BLESSURE
Dans le cadre de l’étude de Yasin Dhaher examinant le lien entre l’utilisation d’un contraceptif oral et le risque de blessures musculaires et tendineuses, les chercheurs se sont intéressés à une population générale de patients âgés de 18 à 39 ans.
Après avoir associé les patients selon des facteurs comme l’âge et le genre, ils ont examiné la prévalence des blessures musculaires et tendineuses chez les patientes prenant la pilule avec celles qui ne la prenaient pas.
L’analyse a révélé que les patientes qui ne prenaient pas la pilule présentaient un taux de blessure de 2,55 %, contre 0,55 % chez les patientes qui la prenaient, soit une probabilité de souffrir d’une blessure musculaire et tendineuse cinq fois plus élevée.
